6. Il est bon de louer Dieu
Glorious, Hillsong, Be Witness, Jesus Culture, il y a un grand développement de chants de louange. Pourquoi louer autant le Seigneur, au détriment d’autres formes de prière ? Pourquoi le louer, spécialement quand ça ne va pas ?
C’est quoi la louange ?
La prière de louange, est une prière de gratitude, de remerciement.
Pourquoi la louange ?
C’est la prière la plus originelle et la plus fondamentale de foi chrétienne. La raison ? C’est tout simplement que Dieu le mérite. Notre Père du Ciel a créé un monde merveilleux, il nous a donné la vie, nous a sauvé par la vie de son Fils Jésus Christ, il nous renouvelle par le don du Saint-Esprit.
La louange éternelle : l’Apocalypse Louer Dieu, le remercier pour sa beauté, c’est tout simplement nous préparer à la vie éternelle. Le livre de l’Apocalypse nous présente la vie divine, si nous ne louons pas le Seigneur dès maintenant, nous ne serons pas prêts pour la vie éternelle.
Certains distinguent l’adoration – la gratitude pour Dieu Lui-même, de la louange – la gratitude pour ce qu’Il a fait pour nous.
La diversité de la louange
L’homme a toujours loué le Créateur : il y a les louanges les plus anciennes, comme les psaumes, puis ensuite le Gloria, le Te Deum ou le Pange Lingua et, enfin, des chants de louange plus modernes, abondants sur YouTube. Reconnaissance de la grandeur de Dieu. Dans tous les cas, ils sont des chants de reconnaissance de qui est notre Dieu Trinité et de ce qu’Il a fait pour nous en Jésus Christ. La seule prière toujours juste. Louer Dieu pour qui il est, c’est la seule prière qui soit toujours juste : nous pouvons nous tromper sur les demandes d’aide ou pardon, mais jamais quand nous louons Dieu pour lui-même et pour ce que l’Église nous enseigne de son action général aujourd’hui.
La gratitude, qui produit la louange, est un des sentiments les plus justes, car la gratitude nous pousse à donner ce que nous jugeons devoir donner, sans pour autant exiger ce que nous ne pouvons donner.
Daniel : la louange en tout temps
Le prophète Daniel, quand il est jeté dans la fournaise pour être exécuté, nous apprend que la louange de Dieu ne convient pas seulement aux temps de joie et de contentement, mais plus encore aux temps d’épreuves. Dans la fournaise avec ses compagnons, il chante la gloire de Dieu. Il aurait tout pour demander plutôt son aide, mais il pose plutôt un acte de foi : il sait que, d’une manière qui lui appartient, Dieu est déjà victorieux de cette épreuve. Louer Dieu dans les épreuves, c’est confesser que Dieu est Seigneur, il est le maître du temps et de l’histoire. Même si les temps sont difficile, nous croyons qu’il aura le dernier mot sur le mal et qu’il règne effectivement dans toute difficulté. C’est ce que Daniel répondra :
« O Nabuchodonosor! Nous n'avons pas besoin de te répondre quoi que ce soit à ce sujet. Si notre Dieu que nous servons peut nous délivrer, qu'il nous délivre de la fournaise de feu ardent et de ta main, ô roi ! » (Daniel 3,16-18)
Des exemples de louange dans l’épreuve.
A la suite de Daniel, à la suite de Paul et Silas qui, dans leur prison de Philippe, louaient le Seigneur, de mère Teresa qui louait et adorait dans toutes les difficultés, de saint Maximilien Kolbe qui priait et louait le Seigneur en attendant la mort à Auschwitz, nous savons que quelques soient le mal, les difficultés, les péchés, Dieu aura le dernier mot, comme il a eu le dernier mot dans la passion, en ressuscitant Jésus d’entre les morts.
Frère Raphaël de Bouillé
Frère Raphaël de Bouillé, a été ordonné prêtre en 2012. Après plusieurs années au couvent de Nancy, il réside actuellement à Lille. Il s'est spécialisé dans l'accompagnement des acteurs pastoraux et dans la théologie pastorale
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