Le pape François disait il n’y a pas longtemps que les réflexions, les discours intellectuels, y inclus de Théologiens, pouvaient donner à la Foi une rationalité qui fait que l’on puisse avoir beaucoup de connaissances et ne pas être forcément un bon « Chrétien ». La belle Foi de l’enfance se nourrit de mystère (qu’il est grand le mystère de la Foi…) et ne se remet pas en cause; elle se nourrit de naïveté, de simplicité, toutes les vertus annoncées par le Christ sur le sujet. Expliquer trop la Foi pour l’affirmer n’est-ce pas, en fait, courir le risque de laisser à penser que l’on doute et que nous cherchons à la justifier.?J’ai noté souvent que les jeunes aiment et cherchent le mystère, les symboles, que cela raisonne en eux comme quelque chose « d’inné ». Les « hérésies » relèvent de divergences assez « politiques », dans le sens de prendre le pouvoir sur les « croyants », et les siècles sont emplis de ces « errements » qui naviguent entre Dieu et César. Nous mêmes n’avons-nous pas parfois été un peu « erratiques »…Dans ce monde en pleine décrépitude, il est bien de s’en prendre (car certes cela est tout à fait nécessaire) à ceux qui sont, toutefois, d’une certaine façon, des « croyants », mais ne devons-nous pas avoir le courage de tout faire pour convertir les Athées et re-convertir ceux très nombreux qui perdent (ou croient perdre) la Foi? Les doutes sont les pierres qui pavent le chemin de la Foi, réapprenons à écouter notre âme qui possède tous les « remèdes » pour soigner les conséquences de nos chutes et repartons sans cesse de l’avant, avec tous ceux qui trainent au bord du chemin..