Sacrement

Que comprenez-vous de ce passage ? « Le sacrement est la forme visible de l’invisible grâce, contenue en lui, que le sacrement confère lui-même. Ce n’est pas seulement le signe des choses sacrés mais aussi leur efficacité (…) Le sacrement non seulement signifie, mais aussi confère ce qu’il signifie. » (Summa sententiarum)

Dans ce texte, il manque des mots, à vous de compléter : « Cette nécessité, à la fois christologique et anthropologique des sacrements comme prolongement terrestre de l’humanité glorifiée du Christ, montre immédiatement que les sacrements de l’Église ne sont —————– d’hommes sur la terre avec l’homme glorifié, Jésus, par le moyen d’une forme visible. » (Schillebeeckx, Le Christ, sacrement de la rencontre de Dieu, Cerf, Paris, p.72)

D’après cette citation, pourquoi Dieu nous donne-t-il des sacrements ?

« Si tu n’avais pas de corps, Dieu te ferait des dons nus et incorporels ; mais puisque l’âme est unie au corps, c’est au moyen de choses sensibles qu’il te donne les choses spirituelles. » saint Jean Chrysostome, Homélies sur Matthieu, 82.4,

Que comprenez-vous de cette citation de saint Thomas d’Aquin ?  » Les sacrements de la loi nouvelle signifient trois choses. La cause par laquelle ils sanctifient (la Pâques du Christ). De ce point de vue, ce sont des signes commémoratifs. Ils signifient aussi l’effet de la sanctification qu’ils produisent. Ce sont ainsi des signes efficaces. Ils signifient aussi la fin de la sanctification : la gloire éternelle. De ce point de vue, ce sont des signes annonciateurs. » (saint Thomas, Commentaire des Sentences, L. IV, Dist. 1, Q 1, art 1, rép sous Q 1 §4)

Encore une citation compliquée : la comprenez vous ? « Il faut cependant distinguer soigneusement trois choses qui sont différentes dans ce sacrement, à savoir la forme visible, la vérité du corps et la vertu spirituelle. La forme est celle du pain et du vin, la vérité celle de la chair et du sang, la vertu celle de l’unité et de la charité. Le premier est sacrement et non réalité, le deuxième est sacrement et réalité, le troisième est réalité et non sacrement. » (Innocent III, Lettre Cum Marthae circa à l’archevêque Jean de Lyon, 29)